Estelle-Sarah BULLE était à la Grande Librairie jeudi. Nous sommes fiers de l’avoir reçu au CDI le vendredi 1° mars dans le cadre du « Prix du roman CEZAM Inter-CE » – « PILP 2019 » |
La Grande Roue de Diane PEYLIN est son 5ème roman. Elle est venue rencontrer les élèves volontaires du PILP de trois lycées : Lycée CAMUS, lycée Nelson MANDELA et de notre lycée le jeudi 14 mars au CDI. |
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De Michelle Beaujault : Les élèves de 1 ETE ont pu rencontrer et échanger avec Estelle Sarah BULLE auteure de son 1° roman : Là où les chiens aboient par la queue. C’était pour eux un moment particulier : d’abord, parce qu’ils n’ont pas l’habitude de s’entretenir avec un auteur de roman. Et ce qui les a marqué, ont-ils dit par la suite, c’est la gentillesse de Mme Bulle dans les échanges, sa capacité à répondre aux lycéens avec simplicité. Ensuite, ils ont dit avoir appris sur le métier d’écrivain : la nécessité de se relire, les heures de travail, … Et puis, ils ont mieux compris certains passages du roman : en particulier, celui qui évoque les événements de 1967 à Pointe-à-Pitre. Selon eux, c’était très enrichissant d’écouter Mme Bulle parler de son roman, cela changeait du cours classique avec un professeur de français. Et puis, cela faisait écho avec leur projet Nantes-Les Antilles : une histoire en partage, projet auquel Mme Bulle a été extrêmement sensible. Les élèves l’ont vécu comme une belle parenthèse. |
Quel est votre processus d’écriture ? « Pour chaque roman, je prends le temps de le porter en moi pendant une période allant de 6 mois à 2 ans » . « Pour ce dernier roman, je l’ai écrit rapidement. Partant sur le thème de la perte d’identité, je me suis documentée, écoutée des témoignages et au fil des recherches, j’ai rencontré, Emma, le personnage principal ». Pourquoi ce titre la grande Roue ? « Le titre évoque le lieu de la rencontre d’Emma et Marc mais pas seulement : la roue de la fortune (le destin) , la roue qui tourne, le fait d’alterner dans le récit 4 personnages (chaque cran d’une roue) et la nouvelle la grande roue de Ray Bradbury que je cite dans mon roman, une roue qui permet de rajeunir ou de vieillir. » Pourquoi le choix d’alterner les personnages ? Je réfléchis comment je vais organiser mon histoire, où je place ma caméra. Chaque personnage a un temps particulier. Cela crée un récit plus dense et de la surprise pour le lecteur. Je m’inspire du cinéma, je passais en boucle la musique de taxi driver en écrivant Tess. Je mets petit à petit « le mal à l’aise » en place. Les lycéen.ne.s ont été enchantées de ces échanges, lui ont demandé des conseils pour écrire. Merci à Catherine GRAAL de Cezam d’organiser ces rencontres. |