Vendredi 5 avril, Charlotte et Tekyedine, deux élèves du lycée Monge – La Chauvinière ont participé à la finale du concours académique des « Petites plaidoiries » dans le cadre de l’enseignement de l’option Droits et Grands Enjeux du Monde Contemporain (DGEMC).
Sur la ligne de départ : 45 binômes issus de 45 établissements de l’Académie de Nantes avaient pour tâche de proposer une plaidoirie de 5 à 7 minutes portant sur un problème juridique imposé et d’actualité (l’intelligence artificielle, la fin de vie, la liberté d’expression sur les réseaux sociaux…).
Sélectionnés parmi les 14 groupes finalistes de ce concours, Charlotte et Tekyedine ont pu présenter leur plaidoirie et défendre leur client en conditions réelles au sein même d’une salle d’audience du tribunal judiciaire de Nantes, devant un jury composé de professionnels du droit (Avocate, juriste…) et de M. Gouill (IA-IPR d’économie-gestion). Même s’il n’ont malheureusement pas réussi à se hisser sur le podium, cette expérience aura été très forte et riche en émotion pour nos lycéens. Dans son discours final lors de la remise des prix, M. Franck Bielitzki, président du Tribunal judiciaire de Nantes a insisté sur la qualité des plaidoiries présentées, tant sur le fond que sur la forme et a dit toute son admiration pour ces lycéens qui ont mené un vrai travail de recherche et fourni des efforts rhétoriques pour présenter leur sujet et répondre aux questions du jury, pas toujours évidentes !
Pour information, voici le sujet (ô combien d’actualité!) sur lequel ont plaidé Charlotte et Tekyedine, représentants de M. X dans cette affaire :
- X s’est vu refuser la délivrance de son diplôme de Master 2 par la commission disciplinaire de son Université. Il est accusé par l’Université d’avoir utilisé ChatGPT dans la rédaction de son mémoire de recherche, portant ainsi atteinte à l’éthique de la recherche universitaire. La sanction prononcée par la commission disciplinaire de l’Université entraîne pour M. X la nullité de la session d’examen et la non-délivrance de son diplôme.
Au contraire monsieur X considère qu’il est le propriétaire légitime du contenu proposé par l’IA, contenu généré par un prompt1 personnel complexe. M. X saisit alors le Tribunal administratif pour faire annuler la décision de la commission disciplinaire.
Parties : M. X – Université